Vision de l'école pour tou·te·s

Qu'est-ce que l'école pour tou.te.s? La vision du CLPS-Bw et du Comité de Pilotage

Le comité de pilotage a donc défini l'Ecole pour tous, comme une école qui :

• vise le bien-être de chacun ;
• met l’enfant au centre ;
• pratique l’universalisme proportionné (L’universalisme proportionné vise à combiner deux approches de santé publique. La prévention universelle (qui vise l’ensemble de la population) et la prévention ciblée (qui accorde une attention particulière aux groupes les plus exposés). L’objectif est de « proportionner » l’offre, le soutien selon les besoins des individus) ;
• gère la balance entre égalité (la même chose pour tous) et l’équité (au prorata des besoins) ;
• considère que c’est le contexte qui crée la « difficulté » ;
• stimule l’empowerment, le DPA (développement du pouvoir d’agir) de chacun, de chaque entité en tenant compte du contexte ;
• tient compte du processus de production de handicap (Modèle québécois qui vise à expliquer les causes et conséquences des maladies, traumatismes et autres atteintes à l’intégrité ou au développement de la personne. Selon ce modèle, le handicap repose sur l’interaction entre trois domaines : les facteurs personnels, les facteurs environnementaux et les habitudes de vie (activité courante ou un rôle valorisé par la personne ou son contexte socioculturel. Elle assure la survie et l’épanouissement d’une personne dans sa société tout au long de son existence. Les habitudes de vie s’apprécient sur une échelle allant de la « situation de participation sociale optimale » à la « situation de handicap complète ».).
• tient compte des besoins des élèves et de l’équipe éducative ;
• envisage la différence comme une force et non comme un frein, positive les différences ;
• donne place à toutes les compétences et à tous les talents (au-delà du scolaire), équilibre les apprentissages intellectuels et manuels ;
• permet le développement des potentiels de chacun en respectant les limites de chacun ;
• porte une attention particulière aux vulnérabilités en évitant le piège de la stigmatisation ;
• inclut sans mettre d’étiquette ;
• pose un cadre (pour soutenir l’émancipation) sans devenir un carcan ;
• ne produit pas de surhandicap (L’environnement peut amplifier une incapacité. Par exemple, des parents qui anticipent les besoins et les difficultés de leurs enfants risquent de créer ce surhandicap) ;
• réfléchit dans une approche globale (on tient compte de la personne dans sa globalité et non pas seulement sous l’angle des problèmes) ;
• est ouverte aux différents réseaux ;
• propose des dispositifs participatifs adaptés à tous ;
• inclut et implique tous les acteurs de l’école y compris les parents ;
• stimule l’entraide (entre enfants, avec les enseignants) ;
• où chacun trouve sa place ;
• qui permet à la fois d’accueillir les enfants avec leurs différences sans oublier les autres ;
• s’adapte, se remet en question ;
• est cohérente entre les valeurs qu’elle transmet et la manière d’enseigner ;
• est soutenue ;
• ne concerne pas qu’une ou quelques écoles : ce n’est pas un dispositif unique mais est possible dans toutes les écoles de la FWB
• suscite beaucoup de « comment ? ».

Qu'est-ce que l'école pour tou.te.s? La vision des participants à la journée :

Quels mots vous viennent à l'esprit si l'on vous dit "école pour tou·te·s" ?	Pour vous l'école pour tou·te·s devrait en priorité ?